vendredi 12 juillet
La journée s'annonce fumante, montée à pieds au deco sud ouest de Signes en espérant
le meilleur.
A mi-chemin, un message radio anéanti tous mes espoirs, la biroute indique de l'ouest,
l'école va voler cote limatte. Tant pis, on va faire un plouf, paske la limatte avec de
l'ouest faut pas rêver...De toutes façons, ça tombe bien, il faut préparer la fête
fête prévue le lendemain.
Bref, nous voila au deco nord; avec un léger nord ouest, choupinet(olivier h) décolle,
se bat, plonge et fait hors terrain (et une tournée!!).
Boudin le suit et re hors terrain (garçon la même chose!!).
Tous les yeux convergent sur moi et ma saphir blessée (séquelle d'un précèdent vol au
Stromboli) (qu'est qu'il m'a mis le Stromboli...)
Bon dans la vallée, faut pas y aller, essayons à gauche du deco.
Et là, BINGO, ALLELULIAH et MAZEL TOV, un sympathique +2 me hisse a 1200m. La foule se
presse au déco pour admirer l'aisance et la grâce de votre serviteur.
Que faire?
Étant le premier surpris de me retrouver là, allons voir au village les copains,d'autant
plus que des barbules m'y attendaient.
A l'attero des fourmis s'activent à préparer la coupe icare de signes (n'as tu point
honte, fils indigne!!!)
chemin faisant nous voici à 2100 m en ballade entre chibron, la ferme de Paul Ricard et
le plateau de Sioux blanc.
Au déco la foule s'amasse, se bat pour contempler ce digne fils d'Eole.
A l'attéro les fourmis ralentissent leur dur labeur devant ce prodige ailé.
Mais le prodige se pose 2 question.
Primo : l'ouest va t'il se renforcer (tout en étant un prodige, on reste un peu mortel)
Secundo : jamais on arrive au plafond.
La foule crie à la radio A TOULON, A TOULON!!
Mais le prodige n'est pas couillu et traverser le plateau de sioux blanc peu hospitalier
ne me plais guère.
De même la dérive m'emmène vers SOLLIES, c'est fou ce qu'il y a d'aéroport par la bas
(cuers, hyeres).
Et délaissant la foule hystérique et les laborieuses fourmis, le divin volatile crabe
vers Méounes (non, j'ai pas honte!!).
Et là, c'est plus pareil: Départ 2400m,arrivée derrière Méounes à 800m
Et ça dégueule, et ça tabasse!!!
Vite, trouve la pompe à couillon!!
A MOI, LES HIRONDELLES, LES MOUETTES, LES AIGLES, LES OUTARDES ET LES AUTRUCHES.
Finalement, frôlé par 2 ptéranodons (ou petrodactyles), je leur emboîte le sillage
jusqu'à 1800m en décalant entre Garéoult et Rocbaron.
Et devant moi, le grand bleu!!!
Bigre, que faire??? D'abord revenir sur mes pas sous les derniers nuages pour assurer un
plaf.
Tiens; une rue de nuages s'était formée derrière moi.
Tenez bon les fourmis, la honte et le remords de ma conduite abjecte m'ont finalement
submergés et je rentre a la fourmilière.
Donc me voilà, vent dans le groin, dans du +1 régulier, avec des bouffes à +3 que
j'arrête bientôt d'enrouler.
La CPP me revient en mémoire, il me faut crever Fred qui a osé me ravir ma 7 ème place;
et un triangle étant plus côté qu'un aller-retour, il me faut ouvrir l'angle. Ca tombe
bien, les nuages me mènent vers le plateau d'Agnis.
Et ça monte, et ça monte, 2200, 2400, 2600, 2700, et jamais les barbules...2800m, +5 au
vario, 2900m et on est de retour a la maison.
Un coup d'œil derrière moi me montre des barbules qui se forment rapidement, 500m
plus bas.
Du coin de l'œil je vois Luc partir en cross au ras des arbres (NDLR : à 1800m quand
même!!).
Au déco nord, la foule s'est dispersée pour raconter aux générations futures : LE 12
JUILLET A SIGNES, J'Y ÉTAIS...
A l'attéro les fourmis besognent.
J'annonce à la radio mon retour; et étrangement, les mots qui m'accueillent me laisse
croire que mes amis me prêtent des comportements sodomites (enc...,enf...).
Bref; et voici l'ange qui après un cours passage par le Mourre d'Agnis et Chibron se pose
a l'attéro vide de toutes fourmis (elles ont fini de bosser) dans la plus grande
solitude.