recits.gif (3403 octets)                    <=  RETOUR AUX =>                            accueil.gif (2697 octets)

NOTRE VOYAGE AU PEROU

    NOS OBJECTIFS DE DEPART
    NOTRE MATERIEL ET ORGANISATION
        Matériel de Vol
        Matériel de bivouac
        Divers   
        Sécurité
        Organisation
    MEXICO
    LIMA
    LUNAHUANA
    ICA
    NASCA
    PUQUIO
    CHALHUANCA
    ABANCAY
    CUSCO
    TIPON
    SICUANI
    PUNO
        Les secours
    AREQUIPA
    CANYON DE COLCA
    RETOUR A LIMA
    RETOUR A MEXICO
    REMERCIEMENTS

 

LIMA (Plaza de Armas)

image002.jpg (245146 octets)

 

Visiter le Pérou entre Lima et Puno en suivant la Panaméricaine, mieux connaître son histoire et ses sites de parapente et tenter de faire du vol bivouac.

 

Mariachis : Groupe de chanteurs et de musiciens.
Caldo de pollo : Bouillon de poule (avec riz, légumes, pommes de terre,…)

Caldos :Bouillons

image007.jpg (64005 octets)

Nous restons deux jours à Lima, le temps de visiter le musée précolombien et de demander les derniers conseils à l’école de parapente Perufly.
Au cours de nos discussions, nous apprenons qu’à part les quelques sites connus, ils ne connaissent ni les possibilités de vol, ni même la nature des reliefs sur les axes que nous voulons emprunter.

 

image009.jpg (138197 octets)

 

image011.jpg (11333 octets)

L’astronaute (celui là, c’est mon préféré).

image013.jpg (56797 octets)

Le condor, le colibri et puis d’autres encore

image015.jpg (17700 octets)

La sortie de l’avion se fait sans panique mais très rapidement car nous sommes tous légèrement verdâtre, certains ont déjà utilisés le petit sac qui va bien.

Après quelques minutes de récupération, nous négocions avec un taxi, la visite des ruines de l’ancienne ville de Nasca, Cahuachi qui sont encore en pleine fouille. Nous continuons avec le cimetière de Chauchilla, où des momies de plus de mille ans reposent dans des tombes en forme de puits avec des objets en céramique. Les objets précieux ont été pillés par
los huaqueros il y a de nombreuses années.

Los huaqueros : Pilleurs de tombes

image017.jpg (56131 octets)

Visite également des vestiges Incas Paradones et des Aqueductos de Cantallo toujours utilisés de nos jours pour l’irrigation.

image019.jpg (111398 octets)

La journée suivante, Roland n’a pas pu s’empêcher d’aller tester un dentiste local, le matériel est obsolète et pas très rassurant mais il ressort avec toutes ses dents !

image021.jpg (97780 octets)


image023.jpg (81602 octets)

image025.jpg (100901 octets)

Bien que le moteur s’essouffle au passage de cols à plus de 4000m, Jésus nous commente les magnifiques paysages que nous traversons et nous lui faisons partager notre passion. Nous le quittons à l’entrée d’un petit village sympathique qui sera le départ de notre premier vol, lui continuera jusqu'à Cusco.

 

image027.jpg (85111 octets)

Les cycles sont de plus en plus réguliers, nous décollons sans encombre, l’atterrissage se fait quelques minutes plus tard : un magnifique plouf sans l’ombre d’un thermique et dans un champ plein de cactus !!! ouille aïe ouille ….

Après une longue marche, le soir nous bivouaquons en montagne à environ 3800m.


image029.jpg (259459 octets)

Le lendemain le vent est fort et nous décollons tard pour un petit vol.

image031.jpg (164528 octets)

Ensuite destination Abancay en colectivo bondé, c’est à dire minimum cinq à l’arrière, trois à l’avant et deux dans le coffre.

 

image033.jpg (83076 octets)

Là, proche des 4000 m, nous commençons à comprendre que les conditions habituelles ici, sont bien particulières pour nous.

La brise est nulle et nous l’attendons, tiens les feuilles de l’arbre bougent 3; 2; 1; nous partons… travers gauche, effet girouette de la voile et nous arrêtons.

Tiens les feuilles de l’arbre bougent 3; 2; 1; nous partons… travers droit, effet girouette de la voile et nous arrêtons.
Tiens les feuilles de l’arbre bougent 3; 2; 1; nous partons… la voile traîne au sol et malgré nos efforts elle ne monte pas, la brise est nulle, nous arrêtons avec un magnifique roulé boulé qui se termine sur mon genou gauche.

Nous sommes chargés et essoufflés, la voile est lourde à monter.

Nous réussissons à décoller, il est tard, les thermiques sont couchés et hachés par la brise,
ça tarte à la crème .

 

Ça ferme

Pour l’atterrissage, nous choisissons le champ qui va bien, la brise en décide autrement et nous posons dans une banlieue précaire. Là, sous le regard d’une bande d’ado, le comité d’accueil 5 à12 ans nous attend. Roland range le matériel tandis que de mon côté j’essaye de capter l’attention de tout ce monde.

image035.jpg (172478 octets)

Après avoir récupéré nos casques sur la tête des gamins et pour assurer notre sécurité, une vielle dame nous fait raccompagner jusqu'à un arrêt de bus.

Le soir nous prenons un bus pour Cusco.

 

image037.jpg (67011 octets)

Après, nous prenons contact avec Léo Infantas qui est le propriétaire de l’école de parapente. Il nous emmène voler à Sacro, le décollage est aux alentours de 3900 m.
Coordonnées décollage (LAT 13.3575063 LON 72.1104600)

image039.jpg (119589 octets)

La vue est super sur les champs en patchwork, le ciel est couvert. Nous ne prenons pas les 1000 m nécessaires pour partir en cross, mais nous réalisons un joli vol.
Le jour suivant Roland se retrouve pour la deuxième fois terrassé par la bouffe locale, moi, j’ai l’occasion de goûter au
Cuy qui est le plat typique, mais pas mon préféré.

 

Cuy : Cochon d’inde

Pour finir en beauté avec Cusco, le jour suivant nous visitons le Machu Picchu avec une petite ascension sur le Huayna Picchu (le sommet juste derrière nous sur la photo).

image041.jpg (169470 octets)

image043.jpg (158094 octets)

Ici notre véritable problème n’est pas la nourriture puisque nous avons encore quelques jours d’autonomie mais c’est l’eau qui est introuvable.

En ce qui concerne le vol, nous décollons dans un bon cycle et très rapidement nous prenons 500m +3m /s chic tout de bon, nous partons en transition…Après, durant les 6 km de notre vol pas l’ombre d’un thermique, zut…

Nous atterrissons dans les champs proches d’un petit village nommé Lucro, bon s’est sûr on a fait mieux en terme de cross ! mais l’accueil des villageois nous console, ils nous aident à plier la voile.

image045.jpg (153023 octets)



image047.jpg (88780 octets)

Nous déjeunons sur place

image049.jpg (86474 octets)

Au retour, Roland décide de tester à nouveau les dentistes et négocie un plombage pour l’équivalent de 10 Euros. Quelques minutes plus tard assis dans le fauteuil, il se demande si la négociation n’était pas un peu trop serrée ???
Le lendemain petit vol local.
Coordonnées décollage (LAT 14.2995667 LON 71.2209167)

image051.jpg (89283 octets)

Puis nous partons en stop jusqu'à Puno.

image053.jpg (95630 octets)

Puno situé à 3800 m en bordure du lac Titicaca avec son grand marché en pleine ville où l’on trouve de tout.

image055.jpg (98917 octets)

La température de la journée est agréable mais le soir 2 polaires avec une bonne veste sont nécessaires
Le jour suivant, le matin, nous visitons les îles Uros sur le lac Titicaca, qui sont des îles flottantes faites de roseaux. Les habitants des îles vivent maintenant plus artisanat que de pêche.

En début d’après midi, nous faisons une tentative de vol face au lac mais
Manco Capac et sa femme sœur Mama Ocllo, n’ont pas voulu de notre vol. Une forte rafale au moment du décollage nous traîne au sol, sur quelques mètres et avant que Roland puisse larguer la voile, celle-ci nous arrache violemment du sol. Dans la première partie de ce sketch, Roland perd la poignée de frein droite et c’est ainsi que nous faisons un magnifique retour à la pente qui se termine sur un gros tas de pierres. La voile commence à se regonfler, nous la larguons…résultat, une cheville tordue, des coups sur la jambe gauche et tassement de quelques vertèbres cervicales, Roland s’en sort mieux que moi !

Manco Capac : Selon la légende, c’est le premier Inca, il sortit des eaux avec sa sœur et femme pour fonder le royaume Inca de Tahantinsuyo

Coordonnées décollage (LAT 15.8159000 LON 69.9993667)

image057.jpg (140111 octets)

Nous rentrons en boitillant à l’hôtel.

Pour notre retour, nous décidons de passer par Arequipa (ce n’était pas prévu mais on n’a pas été déçu).

 

image059.jpg (221364 octets)

Malgré la liste de personnes et d’organismes contactés au Pérou par Bubu et ma cousine Pénélope (hôpitaux, police, ambassade de France, journalistes…), personne ne bouge.
Un coup de téléphone par hasard à ma sœur, nous informe de la situation.

Ceci nous fait apparaître deux faiblesses importantes :
-    Nous n’avons pas été suffisamment rigoureux lors de nos préparatifs, pour bien définir nos échanges avec Bubu.
-    Dans ce type de pays, il n y a pas d’organisation pour d’éventuel secours.

 

 

image061.jpg (35863 octets)


A peine débarqués du bus nous nous intéressons à ce magnifique volcan.
Comment ce rendre à sa base ? et quel est le cheminement à prendre, pour cette ascension de 5825m ?

Nous cherchons les réponses à ces questions et pour solutionner ces problèmes de logistique, nous décidons de prendre un guide.
Deux jours après, Guillermo, vient nous chercher avec son 4x4 et un peu plus tard, nous sommes au pied du Misti avec notre guide David. Le départ de notre ascension démarre à 3100 m. Mais juste avant de partir, en sortant de la voiture, mon genou gonfle anormalement comme un gros œuf mou !
Je ne sais pas si cela est la conséquence de notre accident au dessus du lac Titicaca, ou d’une épine de cactus qui pourrait être la base d’une infection.
Il faut se rendre à l’évidence, j’abandonne le Misti, David est prêt à faire son baptême en parapente avec Roland. Guillermo m’accompagne dans une clinique.
Après une bonne ponction et un traitement, mon genou redevient presque normal, il s’agit d’un gros hématome, rien de grave.

 

Roland fait son ascension jusqu'au camp de base à 4600m, ce premier jour ils sont accompagnés pendant plus d’une heure par un picaflor .

 

Picaflor :Colibri

image063.jpg (56216 octets)

image065.jpg (108515 octets)

Le lendemain, Roland commence sa marche à 1h du matin et l’ascension dure 7heures. En arrivant au sommet avec son sac de 15Kg, il découvre une vue magnifique et un vent fort…

image067.jpg (135110 octets)

Il descend, jusqu’au camp de base et décolle avec David à 4600m, ils atterrissent une ½ heure plus tard avec la présence de quelques dusts.

Quand à moi, je visite le monastère de Santa Catalina, une vraie ville avec des rues et des habitations. J’en profite également pour rendre une petite visite à Juanita jeune fille Inca de sang noble d’environ 14 ans sacrifiée aux dieux de la montagne Apu Ampato. La momie a été trouvée sur le volcan Ampato à 6380 m. Elle a été examinée par les plus grands centres de recherche du monde. Son histoire et les derniers jours de sa vie ont été reconstitués.

 

Le lendemain, en remerciement du vol avec Roland, David nous propose une sortie d’escalade dans un site qu’il a équipé.

image069.jpg (176624 octets)

image071.jpg (148230 octets)

Nous visitons, le Canyon de Colca et restons au niveau de la Cruz du Condor (3500m) qui nous permet de voir des condors survoler majestueusement les cimes.

image073.jpg (137381 octets)

image075.jpg (113066 octets)

Je ne suis pas totalement remise de mes problèmes de genou, je ne volerai pas.

image077.jpg (97357 octets)

Jusqu'à la tombée de la nuit, Roland fait des biplaces avec les parapentistes locaux et fait quelques baptêmes avec des passants.

image079.jpg (71729 octets)

Quand à moi, je fini ma journée au centre commercial pour faire les quelques achats que je n’ai pas pu terminer. De temps en temps des ombres passent au-dessus de ma tête.

image081.jpg (136852 octets)

image083.jpg (81652 octets)

image088.jpg (116200 octets)

recits.gif (3403 octets)                                                  accueil.gif (2697 octets)                                                                 WB01624_.gif (281 octets)