Nous avons pu faire en ce jour de grâce du 20 juillet 2006 une ballade depuis St-André-Les-Alpes fort délicieuse. Pas de score mirobolant pour la CFD, pas de kilométrage extraordinaire, mais une délicieuse ballade en groupe, où chacun dans la bande a trouvé son bonheur. Les bienheureux furent Lolo, qui a osé monter jusqu'à Dormillouse puis a pu redescendre jusqu'à Thorame; Etienne qui n'a pas pu raccrocher au Cordeil, et qui en a donc profité pour aller faire un tour vers Allos, le Grand Coyer; Roland qui a bouclé via le Puy de Rent, la crête de Serres, Luc qui n'a pas osé passer par la face Ouest de Maurel. Nous avons fait demi-tour alors que nous étions vers l'Estrop, il y avait un Congestus qui commençait à dégénérer, et un voile d'alto-Cu qui arrivait. Le deuxième a étouffé le premier, mais nous avons préféré rester prudents.
Ci-dessous, quelques photos que j'ai pu prendre pendant cette gaverie généralisée.
Dès l'arrivée aux antennes, sur la montagne de l'Allier, une délicieuse rencontre, qui me laisse toujours dans une béatitude particulière
Encore un enrouleur fou au dessus de Lambruisse
Toujours le même avec le Cheval blanc à droite, et le Pic de Couard à gauche.
Aprés un joli plafond sur Lachau, en route vers l'Estrop
Encore l'Estrop, avec la Blanche qui la prolonge au fond à gauche
Le fameux Tromas, avec la Blanche derrière
Encore un plafond extraordinaire (3700), dans un +6 tout en douceur, avec mon pépère qui musarde comme d'habitude. Au fond à moitié à l'ombre, la grande Séloane.
Pour le retour, j'ai franchement stressé avec les voiles d'altoCu qui nous ont recouvert de temps en temps. Le coin est un peu perdu, et en cas de posage dans le coin, c'est une galère assurée C'est avec un joie absolue que j'ai pu enrouler un joli thermique avec Luc. Avec 3400 de plaf, le retour est assuré (au moins jusqu'à la civilisation), j'ai même pu passer par Coste Longue, la crête qui est sur la gauche.
Et voilà le Lac de St-André. Au fond, il y a le barrage de Castillon. L'aterro est au début de ce lac, autrement dit quasiment sous mes pieds.