22 au 28 juillet

Du vent tout le début de la semaine.

Vendredi, première journée interessante de ce we. Nous partons avec Yves et Luc de Signes. Chacun prend son chemin préféré. Les plafonds sont à 2300 ou 2400; un peu de Nord en l'air, de grosses couvertures nuageuses. Yves va se faire piéger par une zone d'ombre. Il pose à Salernes. Avec Luc, nous allons nous croiser au dessus d'Aups. Je suis resté au plafond tout le vol, et je crois que tout l'Est est recouvert de nuages. En fait, il s'agit de brume. Tout est bleu dès que je passe au Nord d'Aups. 30 Km/h de brise, vraiment rien à faire. Luc, a perçu avant moi cette situation, et il fuit, contre le vent d'Ouest. Gros pétard au Gd Margès, et un posé final à Moustiers.

Samedi, c'est le jour!!! Nous sommes une dizaine à partir. Il y a pas mal de vent au déco et sur Signes, et il ne faut pas se tromper de thermique pour se laisser décaller, sinon, avec l'effet venturi, c'est mission impossible pour revenir. Beaucoup partent bas, et je vois une horde de voiles gratter trés bas. Beaucoup de dégats déjà. Hélène, Etienne, Brice sont posés. Il faut dire que, comme à l'accoutumée, le départ est pour le moins délicat. Ensuite, le parcours devient logique. Guido et Jean-Pierre vont poser vers Correns, juste avant le Bessillon. Je suis Yves avec un thermique de retard. De nuage en nuage, nous cheminons vers le Nord. Pas question de se laisser piéger comme la veille. A partir d'Aups, nous faisons une grosse  branche contre le vent. Le camp de Canjuers est totalement interdit de survol. Mais les thermiques sont généreux. Nous raccrochons sans peine le Grand Margès. Le vent d'Ouest nous pousse à présent. Direction La Palud. J'ai perdu de vue le Yves, pourtant nous suivons le même cheminement. Mais lui a réussi à trouver un thermique de plus. Moi, je vais arriver quelques minutes derrière lui. Je trouve un petit thermique auquel je m'accroche, mais je vais voir la source de ce thermique passer dans l'ombre d'un lointain nuage. C'est rapé pour moi. Je pose à Robion, juste ausud de Castellane. Yves quant à lui a faire un plafond sur la montagne de ??? (juste au dessus de Robion). Puis, de crête en crête, en passant par le Teillon, la crête des Ferriers, puis, aprés un dernier thermique, il va se heurter au mur de la brise qui remonte la vallée du Var. Posé à Entrevaux...

Luc pendant ce temps a continué sur Moustiers, a réussi à raccrocher (difficilement) le Mont Denier, puis a pû continuer pour poser finalement à Moriez. Patrick Robrespo également a réussi à monter jusqu'à Moustiers.

Pour le retour, plusieurs options. Yves va réussir à prendre le train jusqu'à Marseille. Luc va négocier avec succès une récup par sa femme. Il va d'ailleurs récupérer Yves à St Charles. Quant à moi, j'ai dormi à La Palud.

Dimanche, Luc se repose, Yves est de retour à Signes. Mais les conditions sont moins bonnes. Il va réussir tout de même à monter jusqu'à Cotignac, mais sans la pêche de la veille. Etienne ira jusqu'à Régusse. Moi, un peu de stop le matin, puis décollage au Mt Denier. Petits plafonds (entre 2000 et 2200m), un petit vent de Nord et une petite fatigue vont m'inciter à faire demi-tour, et à descendre vers le Sud. Je n'arrive pas à monter assez haut pour profiter du Nord, et c'est donc contre la brise de Sud que je vais me battre. Posé vers Vérignon aprés un point bas d'anthologie sur les contreforts du plateau de Canjuers. La fin du voyage en stop sera parfaitement fastidieuse (2 heures à sécher sur la N 7 avant de me faire prendre).

Ci-dessous, une photo prise pendant la transition entre le Gd Margès et La Palud.

verdon27_07.jpg (308071 octets)

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