01 au 07 juillet
Cette semaine, c'est du vent qui a troublé nos ébats.
Lundi, vent faible à modéré annoncé de partout. Je suis allé à la Sainte, en montant par le Nord. Je suis arrivé au Pic des Mouches en même temps que l'ombre d'un voile trés épais qui entrait par le Sud. J'ai décollé de suite, dans l'espoir de profiter des derniers thermiques avant que l'ombre ne refroidisse tout. Ca tenait sur la crête, mais sans plus. J'ai pû aller jusqu'à la croix, et là bas, j'ai vu que le voile se trouait un peu. Demi-tour rapide et direction le Baou des Vespres (il y avait une bonne composante Est). J'ai pu prendre un petit thermique qui m'a monté à 1400. Pas le Pérou, mais suffisament pour aller poser derrière (j'avais ma voiture au col des Portes). En grattant derrière Vauvenargues, j'ai pû prendre, complètement dans l'ombre, un autre thermique qui m'a fait monter à 1700. Pas évident de partir derrière (10 Km de forêts). Mais c'est passé. Encore quelques pets de mouches enroulés au dessus de Peyrolles, et me voila posé à Pertuis. Rien de fantastique, mais aussi inespéré que marrant...
Vendredi, petite accalmie passagère. Nous nous retrouvons à Signes. Au déco, il y a pas mal d'Est (pas glop). Lorsque le vent va tourner Sud-Est, nous nous préparons. Puis, d'un coup, voilà de l'Ouest... On va tous décoller. Comme personne ne monte fabuleusement, la majorité va aller se poser. Avec Luc, nous restons à gratouiller. Luc va partir le premier, aprés un plafond à 1500. Je vais le suivre presque par curiosité, tant les conditions d'Ouest ne m'attirent guère. Vers Mazaugues, de l'Est plein pot. Effectivement, on voit en plus une confluence matérialisée par une rue (tout le reste est bleu). Vers Rougier, alors que je suis tout de même assez bas, je vais réussir à raccrocher cette rue. Ensuite, je n'ai plus eu qu'à la suivre. Aprés un dernier plein sur Rians, je vais me prendre du -3 pratiquement jusqu'au sol. Tant pis, la rue était en train de se délitter, et c'était de toute façon inespéré. Luc, pendant ce temps, va temporiser au dessus d'Ollières, en attendant une éventuelle évolution plus favorable. En désespoir de cause, il va abandonner vers 17H pour aller se poser à Rians également.
Dimanche, nous voilà une petite bande à Signes encore. Les conditions n'inspirent pas grand monde, vu le ciel uniformément bleu. Nous décollons tous vers 13H30, moyennement motivés. Un petit plein, puis nous hésitons tous sur la direction à prendre. Il y a un peu de Nord. Nous nous orientons finalement vers le Mont aurélien, avec des bonheurs divers. Lolo est allé faire un tour sur la sainte Baume, avant de se décider à nous suivre. Nous aurons tous droit à un gros point bas, pour finalement nous refaire sur la crête du Mont. Laurence et Xavier (?) se feront piéger par ce point bas. La traversée vers Ollières ne posera aucun problème. Ensuite, nous allons avancer petit à petit. Les thermiques ressemblent à ceux décrits dans les livres, entourés d'une zone dégueulante, puis le vario qui s'approche du zéro et qui nous incite à chercher un petit tour. Comme les plafonds ne sont pas trop élevés, (entre 1800 et 2000), nous enroulons même les petits thermiques. Le ciel est toujours désespérément bleu, et en plus, nous sommes tous séparés. Roland me suit à distance (il n'y a que nous deux qui avons la radio), je n'ai pas la moindre idée de la position de Yves et Luc. La progression est lente. Nous passons tous par Gréoux (Roland ira un peu plus à l'Ouest). En arrivant à Oraison, je tombe sur une bonne brise d'Ouest. Je vais attendre un bon moment au dessus du déco, avec les locaux, sans arriver à monter. Roland arrive au loin, il va se poser juste en dessous de l'aterro. Moi, je vais prendre un petit thermique qui va me permettre de me poser un peu au nord d'Oraison. Luc et Yves vont poser vers Bras d'Asse.
Retour fort sympathique, avec Patrick Césari qui va nous redescendre (Roland et moi) jusqu'à Aubagne. Yves va tomber sur une connaissance qui va également le ramener, et Luc s'est fait prendre par un couple qui va également le déposer à Aubagne.
Ci-dessous, une vue du plateau. Classique, mais on ne s'en lasse pas.